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Infections humaines à chlamydiae : diagnostic biologique et épidémiologie - 31/03/08

Doi : RFL-04-2007-00-391-50834-101019-200600788 

Bertillede Barbeyrac [1],

Maïthé Clerc [1],

Sophie Raherison [1],

Cécile M. Bébéar [1],

Christiane Bébéar [1]

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Les infections à chlamydiae posent des problèmes de santé publique par leur fréquence et leurs complications. Volontiers asymptomatiques, les infections sexuellement transmissibles à C. trachomatis doivent être dépistées pour éviter les complications comme la stérilité ou la grossesse extra-utérine. De récentes études de prévalence dans différentes populations ont montré l’urgence d’un dépistage systématique dans les centres de planification familiale et d’orthogénie. Les auto-prélèvements, premier jet d’urine chez l’homme et écouvillonnage vulvo-vaginal, ont montré leur efficacité. Seules les techniques de détection par amplification génique sont adaptées à ce type de prélèvement.

L’épidémie de lymphogranulomatose vénérienne (LGV) rectale impose une surveillance microbiologique et clinique des hommes présentant une rectite. Seul le typage de la souche permet le diagnostic de LGV. Un taux sérologique très élevé doit faire évoquer le diagnostic.

C. pneumoniae est responsable d’infection respiratoire, sous-diagnostiquée du fait du caractère le plus souvent bénin de l’infection mais aussi par manque de tests fiables. C. psittaci contamine l’homme occasionnellement par contact avec des oiseaux malades ou porteurs sains dans les élevages, à l’abattage ou encore au domicile. L’infection respiratoire peut être sévère. Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments cliniques, épidémiologiques et biologiques.

Chlamydia human infection: laboratory diagnosis and epidemiology

Chlamydia trachomatis is among the most common of the human pathogens and pose a public health problem given their frequency and their complications as salpingitis, infertility and ectopic pregnancy. Some recent prevalence studies showed that health authorities should consider planning prevention by systematic screening by using self collected specimens, first void urine for men and vaginal swab for women in familiy planning clinic and abortion clinic. Only nucleic acid amplification test can detect C. trachomatis in these samples.

The outbreak of rectal lymphogranuloma venereum (LGV) requires a microbiological and clinical surveillance of men presenting a rectitis. A confirmed case is a case with a positive PCR test for C. trachomatis in rectal specimen and an L genotype as determined by RFLP. A high serological titer could be evocative.

C. pneumoniae is responsible for respiratory infection, under diagnosed given the mild character of this infection and the lack of accurate tests.

The avian strains of C. psittaci can infect humans. Most infections are through inhalation of infectious aerosol which occurred when infected animal and/or contaminated material are handled. Contaminated faeces and feathers may play an essential role for infection transmission from flocks to humans. The chlamydiosis´ symptoms are variable, ranging from no clinical signs at all to severe systemic disease. The diagnosis is supported by clinical, epidemiological and biological features.


Mots clés : Chlamydiae , infections sexuellement transmissibles , lymphogranulomatose vénérienne , infection respiratoire , auto-prélèvement , sérodiagnostic , amplification génique

Keywords: Chlamydiae , sexually transmitted diseases , lymphogranuloma venereum infections , respiratory infection , self collected samples , serodiagnosis , amplified nucleic acid assays


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Vol 37 - N° 391

P. 71-76 - avril 2007 Retour au numéro
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